Notre histoire

1980
Belle Isle l'Enchanteresse

Au débouché du massif des Corbières, poussés par les vents du sud, au détour des châteaux Cathares, Belle Isle nous happe, telle une sirène qu’on viendrait sortir de ses songes, et qui pour toute vengeance, ravirait notre âme pour l’emporter dans le secret de ses tréfonds.

C’est d’abord la Marquise de Belle-Isle, Marie Madeleine de Castille, qui nous apparaitrait à l’ombre d’un olivier, dégustant un rosé de l’Isle, au côté de l’ange de l’amour, belle comme la Vénus du tableau de Charles Lebrun, « L’Amour Fixé », dont elle fut la Muse, Paul Pugnaud la rejoindrait pour clamer ses poèmes autour d’un verre de Château de Belle-Isle, domaine dont il façonna le dessein viticole, entre quelques escapades maritimes ; puis dans la fraicheur du chai nous surprendrions Nicolas Fouquet et Louis XIV célébrant un gargantuesque ambigu, accompagné d’un Corbière-Boutenac, fustigeant les fâcheux.

Et si « Jamais Vaux ne sera plus beau qu’il le sera cette soirée » (Jean de la Fontaine « lettre à Maucroix » fête Vaux le Vicomte 17 aout 1661) Belle-Isle l’Enchanteresse adoucit désormais les âmes.

La Belle Histoire

Par-delà les contes et légendes qu’évoque la douce mélodie « Château de Belle-Isle », Il y’a bien longtemps, sous le règne de Louis XIV, pouvoir, opulence, déchéance et résilience s’entremêlant, œuvrèrent à nommer du nom de la fameuse île bretonne, Belle-Isle-en-Mer, un petit bout de terre des Corbières.

Voici la Belle Histoire Du Domaine de Belle-Isle.

En 1638, Nicolas Foucquet achète Belle-Isle -en-Mer au Duc de Retz, et avec, le titre de Marquis de Belle-Isle. Il fera fortifier l’ile pour en assurer la défense.

Le 5 septembre 1661, Nicolas Fouquet alors surintendant des Finances, accusé de malversations par Colbert, est arrêté par D’Artagnan. Le roi le condamne à la prison perpétuelle, mais lui permet tout de même, ainsi qu’à sa famille, de garder terres et titres honorifiques. Enfin, le roi substituera son autorité sur l’ile, à celle du Marquis.

Durant l’incarcération de Nicolas Fouquet, Marie Madeleine de Castille, son épouse, défendra les intérêts de sa famille, et réclamera au roi un dédommagement de la valeur des fortifications élevées par son époux. Sa demande sera acceptée par le Conseil du Roi.

A la mort de Louis XIV, en 1714, aucun règlement n’ayant été effectué, l’affaire est portée devant le Conseil de Régence, qui adjugera un remboursement de 400000 livres, payable comptant, par la Province de Bretagne. En 1728, rien n’est payé…

Le Conseil de Régence propose alors une solution de reprise par échange de seigneuries, proposition entérinée le 16 mars 1728.

Il faut savoir qu’en 1719, plusieurs seigneuries du Languedoc (dont la baronnerie de Lézignan), étaient détachées du Domaine Royal et reconstituées en fiefs, au profit du Duc de Belle-Isle, suivant contrat d’échange, avec stipulation de prise immédiate de possession, par provision des domaines concédés, et entrée en jouissance au 1er janvier 1720.

C’est ainsi que se trouve aujourd’hui, en plein cœur des Corbières, le Domaine de Belle-Isle.

1990

Le Domaine

En 2021, la famille Pugnaud transmet le Domaine de Belle Isle à Jean-Luc Ruelle et sa famille. Amoureux du vin et des Corbières depuis toujours, le lorrain devenu également ivoirien après une grande carrière en Afrique de l’Ouest, tombe sous le charme de Belle Isle, et réalise le rêve de retour à ses racines terriennes.

Rigueur, excellence, mais simplicité, toujours dans le respect de la nature, font la trame de notre jeune production.

Belle-Isle n’a pas terminé de dévoiler ses secrets.

Le domaine de Château de Belle-Isle s’étend sur 75 hectares. Son vignoble repose sur des terrasses de galets et de graviers argilo calcaires.

48 hectares sont actuellement exploités suite à une restructuration qualitative du domaine. En conversion bio depuis 2021, l’exploitation est certifiée HVE3.

36 hectares sont affectés en appellation Corbières et Corbières-Boutenac, et 12 hectares sont affectées en IGP Pays d’Oc.

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